100% sec et propre, en consommant moitié moins d’énergie que les technologies aux solvants classiques : Voilà la promesse 100% réelle d’une nouvelle machine au fonctionnement alliant CO2 supercritique, oscillations et ultrasons.
Co-développée durant trois ans par l’institut technologique de mécanique CETIM et le fabricant DFD – Dense Fluid Degreasing, la DFD-MC 4.1 est capable de dégraisser plusieurs milliers de micropièces en polymère de moins de 3 mm de diamètre. Destiné aux structures où le nettoyage, le dégraissage et le départiculage des pièces, notamment mécanique, est exigent, comme dans les domaines de l’électronique, l’aéronautique ou l’industrie.
D’une capacité de 4 litres et d’un encombrement très réduit au sol, ce nouvel équipement commercialisé correspond à des besoins de nettoyage de petits volumes pour un prix très abordable au regard des avantages d’exploitation : baisse de consommation d’énergie, fonctionnement possible en 3×8, et récupération des huiles.
Cette machine se veut comme l’alternative aux procédés lessiviels, chlorés ou pétroliers utilisés pour le nettoyage des pièces mécaniques dans l’industrie.
Le principe de nettoyage a été mis au point par le CEA, dont DFD exploite le brevet de façon exclusive, qui ne cesse de mettre en avant les avantages du CO2 dans son domaine supercritique.
Avec une viscosité proche de celle des gaz et une densité proche de celle des liquides dès sa température critique de 31° dépassée, elle en fait un solvant industriel de choix pour le traitement des pièces thermosensibles : inodore, chimiquement inerte, non inflammable…
La machine DFD-MC 4.1 dégraisse plusieurs milliers de micropièces en polymère de moins de 3 mm de diamètre, en les exposant à une atmosphère de CO2, suivi d’un processus d’oscillations et d’ultra-sons. Les pièces sortent de l’autoclave propres, sèches et à température ambiante.
Les particules solides sont évacuées par gravité au fond de l’autoclave et les huiles sont entraînées puis séparées du CO2, pour être ensuite récupérées pour réutilisation future. L’avantage majeur du procédé : il est 100% sec et propre, contrairement aux technologies basées sur des solvants chimiques, et consomme moitié moins d’énergie.
En accompagnant les industriels dans la recherche “de la solution qui convienne à leurs besoins de nettoyage et à leurs cadences“, l’ambition de DFD avec cette machine “est d’être reconnu comme le spécialiste mondial de ces procédés en les rendant accessibles, toujours plus performants, avec un coût global d’utilisation abordable (process, consommables…) pour des industries de toute taille”, explique Dominique Rossignol, CEO de Dense Fluid Degreasing.
La PME travaille désormais sur d’autres modèles de plus grande taille, avec une approche modulaire qui permet d’adopter plusieurs configurations et ainsi s’adapter à chaque application. Des projets sont actuellement à l’étude dans l’automobile, l’aéronautique, le décolletage ou encore l’usinage de composants hydrauliques ou la connectique.
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