Grâce au nouveau calculateur d’émissions de CO2 en ligne de Fluke, l’outil de reporting LeakQ est capable de générer des rapports détaillés sur les fuites présentes dans un réseau d’air comprimé, à partir des images capturées par les imageurs acoustiques Fluke ii900 ou ii910.
Fluke, a lancé aujourd’hui un nouvel indicateur d’émissions de CO2 intégré à son outil de création de rapports en ligne LeakQ. En plus de l’estimation du volume et du coût des fuites du réseau d’air comprimé donné, cette nouvelle fonctionnalité ajoute un troisième élément : l’estimation des émissions de CO2 liées à l’électricité consommée en relation avec les fuites identifiées. Le tout à partir des images par l’imageur acoustique industriel ii900 ou par l’imageur acoustique de précision ii910 (dont nous vous parlions ici : https://elementsindustriels.fr/air-comprime-de-belles-economies-en-traquant-les-fuites-invisibles-avec-une-camera-ultrasonore/)
Un des objectifs ? « Évaluer l’impact financier et environnemental de la moindre fuite au sein d’un système d’air comprimé, explique Tako Feron, responsable des produits d’imagerie acoustique à l’international chez Fluke. Pouvoir hiérarchiser, quantifier et chiffrer les fuites d’une manière aussi simple change la donne pour les ingénieurs de maintenance : pouvoir réduire la consommation d’électricité est toujours un atout majeur, mais encore plus dans le contexte actuel de renchérissement du coût de l’énergie. »
Fluke estime qu’environ 90 % des entreprises utilisent de l’air comprimé dans l’une ou l’autre de leurs activités et que la majorité de cet air est généré sur place, si bien que l’on en parle parfois comme de la quatrième énergie en réseau. « Cela signifie que c’est à l’utilisateur de maintenir les coûts de l’air comprimé au plus bas, et l’outil de création de rapports de fuites LeakQ constitue un moyen extrêmement puissant pour l’aider dans cette tâche » complète Tako Feron.
Pour générer un rapport et estimer le coût potentiel des fuites, l’utilisateur n’a qu’à transférer les données d’inspection de l’ii900 ou de l’ii910 sur un PC, depuis lequel ces données pourront être transférées au générateur de rapports LeakQ en ligne. L’utilisateur saisit ensuite les variables de l’exploitation, telles que le type de gaz, la pression, le coût du kilowatt-heure et le rapport de puissance spécifique du système, qui est une mesure du rendement du compresseur.
Le rapport généré comprendra un résumé de toutes les fuites répertoriées, ainsi qu’une estimation des volumes, coûts et émissions, individuels et annuels. Des images de fuites sont également intégrées au rapport, qui peut être partagé au format PDF ou téléchargé sous forme de fichier CSV, pour être importé dans les systèmes de maintenance existants. Une option de retour d’information permet aux utilisateurs de faire part de leurs expériences directement à Fluke, afin que la société puisse continuer à améliorer l’outil de détection des fuites et à le rendre plus performant et plus facile à utiliser.
La compression d’air est un processus qui consomme énormément d’énergie. Selon Fluke, il est estimé qu’en l’absence de toute maintenance, les pertes énergétiques dues aux fuites dans le réseau pouvaient atteindre 25 à 30 %.
En tant que telle, toute fuite dans le système d’air comprimé signifie qu’une proportion de l’électricité utilisée par le compresseur pour fonctionner est en fait gaspillée. En raison de la nature énergivore des process et de l’impact environnemental potentiel de la production d’électricité, pouvoir quantifier la valeur environnementale et financière de la maintenance peut permettre aux entreprises de réduire considérablement leur consommation d’énergie – et donc leurs coûts – ainsi que leur empreinte carbone.
Les fuites typiques sont les fuites de raccord rapide sur des branchements ou interfaces non filetées, les fuites d’extrémités ouvertes avec de gros orifices ou sur des conduites ouvertes, les fuites au niveau de raccords filetés métalliques ou ayant des soudures défectueuses, ainsi que les fuites dans les tuyaux ou conduites flexibles en caoutchouc ou en plastique.
Les outils standard de détection de fuites ne mesurent les dB que sur une bande de fréquence étroite, mais LeakQ effectue un balayage automatique de tout le spectre de fréquence, et capture toutes les fréquences générées par la fuite. Les estimations obtenues sont ainsi beaucoup plus représentatives des fuites réelles par rapport à celles que l’on peut obtenir à l’aide d’outils de mesure traditionnels.
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