Préambule
Dans une première partie de cette étude (à lire ici) en tapant LCC dans le moteur de recherche du site, nous avons appris quels étaient les paramètres qui impactaient le coût d’exploitation d’une pompe (LCC).
Dans cette 2ème partie nous allons voir comment quantifier ces principaux paramètres.
Dans une 3ème partie, nous verrons comment optimiser les postes clés.
> Coûts liés au matériel
> Coûts liés au process à la conduite et à l’environnement
>Coûts divers
> A ces éléments il faut ajouter des postes souvent négligés :
Le prix d’achat par exemple… sera – à fonctionnalités égales – très impacté par la durée de vie souhaitée. 25 000 heures ou 100 000 heures ne se conçoivent pas de la même façon ; Quelques mois de tenue à la corrosion ou 30 ans sans corrosion notoire…. ne coûteront pas la même chose… Une pompe de dépotage de véhicule citerne, un groupe incendie devront « durer » très longtemps mais n’auront pas besoin d’avoir des durées de fonctionnement longues : 20 ans d’un côté mais seulement 2000 heures d’un autre.
Un bon cahier des charges, (une « datasheet » comme on dit souvent) permettra de bien optimiser la relation « achat versus coût ».
Mais attention pour certains postes il s’agira d’un processus parfois itératif parfois en cascade : Rendement meilleur peut être synonyme d’achat plus cher, mais rendement meilleur, si le temps annuel de fonctionnement est important conduira à un « coût énergie plus faible » mais aussi parfois équipement électrique de moindre puissance. Un calcul s’impose déjà à cette étape.
Nous attirons ici l’attention de nos lecteurs sur le fait que cet article est une trame généraliste, bien sûr non exhaustive. Elle doit permettre une réflexion et la guider.
Nous proposons à Eureka Industries, des prestations pour vous assister complètement dans cette démarche, qu’il s’agisse de créer un cahier des charges exhaustif ou d’évaluer le coût de pompes en place.
C’est pour vous un point zéro qui va permettre de guider votre investissement de façon concrète. Il sera aussi la base de référence de l’étude de réduction du coût d’exploitation qui est souvent la finalité de ce remplacement.
Lorsqu’il s’agit de prendre position pour les choix du nouvel équipement, voici un aperçu de la façon dont nous travaillons ; Nous commençons toujours par un questionnement sur les points fondamentaux suivants :
Par exemple :
Les principaux sont:
Nous ne citerons ici que les principaux. Les autres facteurs sont souvent « marginaux » et pourront sauf cas particulier être négligés dans une première approximation.
Les 2 principaux éléments à intégrer en première approche sont les coûts des arrêts de production et des pertes matières liées aux défaillances. Ces 2 cas sont complexes et font l’objet d’études et de publication que les assurances connaissent bien.
Pour exemple si un industriel possède plusieurs sites de production, l’arrêt d’une ligne qui cesse de produire ne devra pas forcément être comptabilisé de façon « primaire ». En effet la production peut être reportée sur un autre site et seul un coût de transport complémentaire sera peut-être à prendre en compte.
Chaque cas doit être évalué en intégrant ce type de facteurs.
On va alors construire un fichier type feuille de calculs (Excel ou équivalent) avec pour entrées les postes du LCC d’une part et d’autre part les paramètres définis dans les 3 étapes ci-avant. Ce fichier va servir ensuite à évaluer « grossièrement » les divers postes.
Il aura autant d’onglet que de variantes de choix possibles lorsque par exemple on voudra évaluer le coût sans transfert de production ou le coût avec.
Nous aurons ainsi un LCC (Life Cycle Cost) réaliste qui permettra en observant ces principaux postes d’orienter les choix pour un équipement de remplacement.
Ce travail semble fastidieux et long mais quand il a été réalisé pour quelques matériels critiques, la duplication pour d’autres pompes devient simple et révèle souvent des surprises agréables en matière de source d’économies.
Nous verrons dans la dernière partie de ce survol, la façon d’agir de façon efficace sur le paramètre souvent clé, l’énergie.
Voir la PARTIE 3 en cliquant ici
L’auteur :
Alain Lundahl est expert judiciaire ; il est le fondateur et gérant de Eureka Industries.Il cumule plus de 40 ans d’immersion dans les pompes et les process industriels.
Plus de 12 000 heures d’animation de séminaires, plusieurs centaines d’expertises et d’accompagnement/audit dans de nombreux pays France, Belgique, Suisse, Algérie, Libye, Russie, Canada,… et dans de multiples secteurs : eau, Pétrole, industrie générale, chimie, agro-alimentaire, cosmétique, pharma… tertiaire.
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