Grâce à l’ozone généré et diffusé par une technologie provenant du constructeur Xylem, l’eau usée est désinfectée et traitée afin d’éliminer la couleur. Comment ? Avec une « usine d’ozone », constituée d’un conteneur entièrement équipé et possédant tous les outils de contrôle et de surveillance nécessaires. Retour d’expérience sur cette commande exécutée par les techniciens spécialisés de Xylem.

Le tissus industriel est dense à Collodi, commune de la ville de Pescia dans la région de la Toscane, en Italie. Le rejet des eaux usées de tout le secteur est acheminé à la station d’épuration de Veneri, par un tuyau d’égout. Comme contraintes, le cours d’eau où est rejetée l’eau après traitement est classé « sensible » ; et l’industrie papetière installée dans la région fabrique des produits colorés. Ainsi, les résidus de couleur dans les eaux usées sont systématiquement présents et parfois difficiles à traiter.

La composition des rejets arrivant à la station, associant industrie et zone urbaine, est complexe. C’est donc un défi de taille que rencontre le gestionnaire de la station : assurer le meilleur traitement de ces eaux.

La solution qui couvrait au maximum les contraintes: l’ozone

Le gestionnaire a fait appel à l’expérience de Xylem dans le domaine. L’analyse très détaillée, menée par les techniciens des deux parties, a permis de démontrer qu’un traitement par l’ozone permettait de minimiser non seulement le problème des résidus de couleurs dans les effluents, mais également la charge bactériologique résiduelle.

Comment ? Par son pouvoir oxydant, qui réduit la charge de résidus organiques et élimine les effets chromatiques des effluents. La qualité de l’eau rejetée s’en trouve donc fortement améliorée.

Expérimentations théoriques et installations du container tout équipé

Système à ozone PDOevoPLUS proposés par Xylem

Durant la phase d’expérimentation, l’efficacité du traitement à l’ozone sur les problèmes liés à la couleur, à la charge bactériologique et à la DCO des effluents, a immédiatement été confirmée par les techniciens de laboratoires internes et externes. La station d’épuration fait donc l’acquisition de l’équipement et du générateur d’ozone de Wedeco, une marque de Xylem. Les techniciens l’ont conçu sous forme de container tout-équipé et prêt à l’emploi, et l’ont pourvu d’un système de contrôle automatique des rejets.

Lorsqu’elle sera entièrement opérationnelle, l’installation pourra produire jusqu’à 2,5 kilos d’ozone par heure. Cette quantité d’ozone permettra de traiter jusqu’à 400 m³ d’effluents par heure et de réduire de 99,9 % la charge bactérienne et virale. En d’autres termes, le procédé d’ozonation fourni permettra de répondre aux directives locales en matière de rejets directs des effluents dans les cours d’eau et pourra être également employé pour la réutilisation des eaux traitées.

L’ozone peut également être utilisé pour les boues

Afin de s’assurer que le traitement tertiaire de l’eau est efficace et de prévenir une charge polluante anormale (comme une charge bactérienne particulièrement concentrée), le dosage de l’ozone est légèrement supérieur aux taux théoriques demandés. Les excédents de gaz sont réintroduits plus en amont dans le processus de traitement afin d’éviter tout gaspillage.

Cette solution permet également le traitement des boues biologiques en excès, l’ozone améliore la déshydratation et l’épaississement des boues avec un effet bénéfique sur la production d’odeurs.