
Les lampes UVC Steril-Aire, présentées par GENMATECH France, permettent une désinfection en continu des flux d’air et des surfaces internes des systèmes de ventilation. Elles visent à réduire les biofilms, micro-organismes et optimiser la qualité de l’air sans produits chimiques.
La technologie UVC (rayonnement ultraviolets de type C, typiquement 253,7 nm) est bien connue dans les domaines de l’hygiène et du traitement de l’eau. Lorsqu’elle est correctement dimensionnée, elle est capable d’inactiver l’ADN/ARN des micro-organismes, les rendant incapables de se reproduire. Dans les installations HVAC (chauffage, ventilation, climatisation), l’installation de lampes UVC permet d’irradier à la fois l’air en flux et les surfaces (batteries, gaines, bacs de condensats), limitant la formation de biofilm qui nuit au rendement thermique.
Cette approche est adoptée dans plusieurs gammes de « centrales de traitement d’air » (CTA) : on installe souvent les lampes UVC en aval de la batterie froide (ou chaude) et au-dessus du bac de récupération des condensats. Dans ce positionnement, les micro-organismes adhérents aux ailettes et surfaces reçoivent une dose d’irradiation directe. Le défi technique consiste à fournir une dose d’énergie (J/m²) suffisante — compte tenu du débit d’air, de la vitesse, de l’humidité — sur un temps de passage souvent très bref.
Steril-Aire revendique un taux d’inactivation minimal de 99 % pour les virus, 99,97 % pour les bactéries et 96 % pour les champignons en conditions optimales. L’entreprise met en avant des émetteurs UVC à « haute intensité » qui délivreraient jusqu’à six fois plus d’énergie que certains concurrents, avec une durée de vie accrue (jusqu’à quatre fois plus dans des environnements frais et humides) selon des tests indépendants. Ces performances permettent aussi de réduire la formation de biofilm sur les batteries et de restaurer une efficacité thermique, ce qui limite les pertes d’énergie (jusqu’à 10–20 % selon certaines sources) liées à l’encrassement microbien.
Cependant, en conditions réelles, plusieurs effets peuvent limiter la portée de l’UVC :
D’autres fabricants de CTA intègrent des sections UVC et modulent les nombres de lampes selon vitesse d’air, prévoyant des vitesses recommandées (souvent < 4 m/s) pour garantir l’efficacité.
L’argument central est que cette technologie peut s’intégrer en rétrofit sur des centrales existantes ou en construction neuve. GENMATECH France propose une approche complète (audit, dimensionnement, installation, monitoring, calcul CAPEX/OPEX).
Du point de vue technique, le dimensionnement doit prendre en compte la géométrie du conduit, le débit, la répartition des lampes, les protections UV, et les systèmes de contrôle (détecteurs UV, sécurité d’entretien). Un logiciel de calcul dédié (par exemple UVCONFIG dans l’écosystème Steril-Aire) aide à définir le nombre et position des émetteurs.
Sur le plan économique, le retour sur investissement repose sur la réduction des coûts de maintenance (moindre nettoyage des batteries, fréquence de changement des filtres réduite) et moins de pannes, mais aussi sur l’impact sanitaire (moindre nombre d’arrêts maladie) – ces gains sont estimés amortir l’installation souvent en moins de deux ans dans des environnements à forte fréquentation ou contraintes hygiéniques.
Enfin, la technologie répond aux enjeux RSE : pas de produits chimiques, pas d’émission d’ozone (la longueur d’onde 253,7 nm est en général en dessous du seuil de production d’ozone), exploitation silencieuse et consommation modérée de puissance.
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