
Plasmatreat présente HydroPlasma, un procédé de nettoyage combinant plasma à pression atmosphérique et molécules d’eau ionisées. Cette solution promet d’éliminer les contaminants organiques et inorganiques sans solvants, tout en préparant la surface pour les traitements ultérieurs.
La propreté de surface est un enjeu critique dans les industries de pointe (industries de production, électronique, médical) : la présence de huiles, sels, empreintes digitales ou autres résidus peut compromettre l’adhésion, l’étanchéité ou la qualité de revêtements. Plasmatreat, déjà reconnu pour sa technologie Openair-Plasma, étend aujourd’hui son portefeuille technologique avec HydroPlasma, un procédé combinant plasma et injection d’eau, présenté comme une innovation mondiale.
Dans les procédés existants, l’Openair-Plasma (ionisation de l’air à pression atmosphérique, rejet direct sur la surface) permet un nettoyage ultrafin et active la surface en augmentant son énergie de surface (meilleure mouillabilité) pour les étapes suivantes (collage, peinture, impression). (nous vous en parlions ici dans cet article.)
Cependant, certaines impuretés, notamment inorganiques ou très adhérentes (sels, empreintes digitales, traces d’huile), restent difficiles à éliminer par le seul plasma. C’est ici que HydroPlasma entre en jeu.
Le procédé HydroPlasma injecte de l’eau (pure ou distillée) directement dans le jet de plasma généré. Cette eau est ionisée, produisant des radicaux (oxygène, hydrogène) à haute réactivité, capables de dissoudre ou transformer les contaminants en composés solubles ou gazeux.
Une buse spécifique oriente ce jet sur la surface. Parallèlement, un système « air-knife » (couteau d’air) souffle pour évacuer les résidus liquides ou particulaires, rendant la surface immédiatement prête pour les traitements suivants, sans temps de séchage supplémentaire.
L’introduction d’eau pose des contraintes : gestion des quantités, instrumentation de l’alimentation, contrôle de la réactivité radicalaire, refroidissement du plasma, corrosion potentielle ou compatibilité du substrat. Le procédé prétend limiter les effets thermiques sur des matériaux sensibles grâce à l’effet de refroidissement de l’eau injectée.
L’argument « sans produits chimiques » est central : HydroPlasma ne nécessite ni solvants ni agents chimiques et est présenté comme un procédé exempt de COV (composés organiques volatils). Cette caractéristique en fait une solution plus propre, sûre et conforme aux exigences environnementales.
HydroPlasma se prête à des secteurs exigeants, tels que l’automobile, l’aérospatiale, l’électronique ou le médical, notamment pour le nettoyage de composants métalliques, de verre ou de plastiques sensibles. Le procédé est présenté comme insérable dans des chaînes existantes de plasma Plasmatreat, ce qui permet d’adapter l’équipement sans refonte complète.
En outre, la réduction de l’emploi de solvants et la suppression de résidus chimiques sont des atouts en matière de sécurité et d’impact environnemental.
Toutefois, le rendement réel sur site dépendra de la nature des contaminants, de l’uniformité du jet, de la vitesse de traitement et de la compatibilité des matériaux traités. Des réglages fins, calibrations et essais en conditions réelles seront indispensables pour valider l’efficacité in situ.
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