Elkem a franchi une étape significative dans sa contribution à la circularité des silicones : la montée en échelle réussie de son initiative de recyclage chimique des déchets de silicone, passant d’une étape de laboratoire à une unité pilote sur son site de production de Saint-Fons (69). Ceci marque une étape importante dans la transition vers une économie circulaire pour les silicones.

Dans le cadre de sa stratégie climat, Elkem s’engage à atteindre une production climatiquement neutre d’ici 2050. L’une des priorités de l’entreprise est d’augmenter le recyclage dans ses processus industriels tout en réduisant les émissions de CO2. Le recyclage chimique des déchets de silicone joue un rôle central dans cet objectif.

Depuis 2021, l’entreprise a lancé un projet collaboratif visant à développer des procédés de dépolymérisation innovants permettant de recycler efficacement les déchets de silicone.

Un projet ambitieux pour réduire l’empreinte carbone

Ces nouvelles méthodes de recyclage reposent sur des technologies de dépolymérisation brevetées, permettant de transformer les silicones usagés en produits de haute qualité. Ces procédés sont conçus pour être plus écologiques, en réduisant les émissions de carbone et en évitant la production de sous-produits indésirables.

Ils contribuent également à sécuriser l’approvisionnement en silicones, matière première essentielle pour de nombreuses industries, dont la demande est en forte augmentation en raison de la transition énergétique et de la numérisation.

Passage à l’échelle industrielle et perspectives

L’implantation de l’unité pilote à Saint-Fons représente une étape clé pour Elkem. Ce site permet désormais de tester le recyclage chimique à une échelle plus grande, en vue de sa montée en puissance industrielle. L’objectif est de prouver la viabilité de ces procédés à grande échelle tout en conservant une production à faible empreinte carbone. Cette unité pilote fournira également des silicones recyclés à ses clients, leur permettant d’intégrer des matériaux recyclés dans leurs propres produits.

Ces technologies offrent plusieurs avantages. Elles permettent d’opérer à des températures plus basses que les méthodes traditionnelles, réduisant ainsi la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. De plus, elles garantissent un taux de conversion élevé et une grande sélectivité chimique, évitant la production de déchets inutiles et maximisant l’efficacité du recyclage.