Spécialisée dans la fabrication de connexions hydrauliques destinées aux engins mobiles, l’entreprise RH Raccords Hydrauliques, basée dans le Maine-et-Loire, a sollicité le Cetim pour moderniser ses machines et revoir son processus de brasage dans le cadre de sa démarche RSE. Résultats: un réglage simplifié, une qualité de fabrication améliorée et une consommation de gaz réduite de 35%
Les connexions hydrauliques proposées par RH sont produites quasiment sur mesure. En remplaçant un empilage de raccords par un raccord monobloc, leur fabrication réclame moins de temps, d’énergie et de matières premières, réduisant ainsi leur empreinte carbone.
Dans cette continuité, RH a lancé un projet de remise à plat de ses procédés de brasage qui permettent l’assemblage (par fusion d’un métal d’apport) de sous-ensemble standard. Pour l’accompagner dans cet ambitieux projet, l’industriel a fait appel au Cetim pour moderniser ses machines, mais aussi réduire sa consommation de gaz et de produits néfastes pour la santé et l’environnement.
« Les experts du Cetim ont porté un regard extérieur sur nos procédés et nous ont délivré des conseils avisés. Ils nous ont apporté leur expertise technique alors que nous leur avons fait part de notre savoir-faire», déclare Sandra Choupin, responsable de l’atelier de production. S’en est suivi : Audit, plan d’actions, déploiement… Après la modernisation des machines, la consommation de flux d’air a été réduite de 10% et celle de gaz de 35 % tout en gagnant en qualité.
« Avec une chauffe plus chirurgicale, le brasage est plus précis, moins consommateur de gaz et plus rapide. En outre, il y a moins de dépôt de calamine », note Richard Tomasi du Cetim. « En optimisant nos flammes, nous avons beaucoup moins de défauts sur nos pièces. Le réglage de la position des brûleurs se fait désormais électriquement. Nous n’avons plus qu’à actionner deux robinets pour ajuster les flux d’air et de gaz. Nos prises de pression de gaz se font en amont de chaque poste. Tout cela facilite les réglages et procure un grand confort de travail », se réjouit Sandra Choupin
En collaboration avec le Cetim, le pôle d’amélioration continue de RH a validé la faisabilité d’un procédé de brasage double argent. « En brasant avec de l’argent, nous travaillons à plus faible température. Ce qui permet de moins polluer les raccords par les résidus de brasage, de diminuer encore nos temps de chauffe et donc de réduire notre impact carbone. », explique Frédéric Jouet, directeur général de la société. La collaboration continue avec de nouvelles pistes pour optimiser le brasage et réduire la quantité de flux générateur de pollution des raccords.
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