Lhyfe Bretagne installe en Bretagne son second site de production d’hydrogène. L’entreprise s’inscrit ainsi dans la dynamique Vallée Hydrogène Grand Ouest (VHyGO), dont l’ambition est de construire la 1ère infrastructure suprarégionale de production et de distribution d’hydrogène vert dans le Grand Ouest, pour décarboner l’industrie et les transports.
C’est dans le Morbihan, à Buléon, que Lhyfe, l’un des pionniers mondiaux de la production d’hydrogène vert et renouvelable pour décarboner l’industrie et la mobilité, a obtenu le permis de construire de son second site de production d’hydrogène vert et renouvelable.
Lhyfe Bretagne, qui devrait entrer en service au second semestre 2023, approvisionnera principalement la mobilité du territoire et les process industriels des entreprises régionales, et pourra produire jusqu’à 2 tonnes d’hydrogène vert et renouvelable par jour (5 MW).
Lorient Agglomération a déjà défini ses besoins en hydrogène vert et sera le 1er territoire breton à bénéficier de l’hydrogène produit sur ce site. Mais son emplacement central permettra aussi d’approvisionner la quasi-totalité de la Bretagne, dans un rayon de 150 km environ, et dans une logique de circuit-court.
À travers la dynamique Vallée Hydrogène Grand Ouest (VHyGO), portée par des acteurs publics et privés du territoire, Lhyfe Bretagne alimentera 2 stations d’avitaillement opérées par HyGO sur Lorient Agglomération : l’une sur le dépôt de bus de Lorient et l’autre, ouverte au public, sur la Rive gauche du Scorff, qui servira aux usages maritimes. À terme, ce sont 19 bus et 2 bateaux de transport de passagers (transrade) qui pourraient être alimentés par cette énergie propre et locale sur l’agglomération de Lorient. Ces transrades à hydrogène constitueront une première sur le territoire français.
Lorient Agglomération participe activement à la transition écologique, en renouvelant sa flotte de véhicules de transports en commun avec l’objectif de disposer d’une flotte composée en totalité de véhicules propres en 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2050 avec une migration des bus (80 % du parc à motorisation BioGNV et 20 % à motorisation hydrogène renouvelable) et des navires (arrivée de bateaux-bus à hydrogène).
Au-delà de la décarbonation des usages, ce projet comprend une forte dimension territoriale tant il participe à la construction d’une filière industrielle autour de l’hydrogène :
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