Storengy, filiale d’ENGIE spécialiste du stockage de gaz naturel et du développement des gaz renouvelables, a rassemblé les acteurs du territoire de la région Grand Est (collectivités locales, industriels, institutionnels, start-up, etc.) désireux d’agir en faveur de la transition énergétique, le 11 mai 2021. L’objectif : présenter le potentiel de la filière hydrogène renouvelable dans la région Grand Est et à terme développer un écosystème territorial.

Dans un contexte de relance économique et d’accélération nécessaire de la transition écologique et énergétique, il paraît indispensable de rassembler tous les acteurs du territoire, depuis toujours moteurs en matière d’innovation et de transformation.

Le développement de la filière hydrogène vert au sein de l’hexagone est renforcé par le plan de France Relance voté en 2020 qui prévoit une enveloppe de 7 milliards d’euros d’ici 2030.

Les territoires : terre d’innovation d’aujourd’hui et demain

Cette conférence en ligne a été l’occasion de partager autour des enjeux énergétiques locaux, des engagements pour tendre vers la neutralité carbone, et du rôle que peut jouer l’hydrogène sur le territoire.

Durant celle-ci, ce sont près de trois cents élus, industriels, représentants d’associations ou autres qui se sont réunis pour évoquer les enjeux énergétiques locaux, les projets en cours de réalisation dans la région Grand Est et plus globalement en France. Ces échanges ont permis de nourrir leurs réflexions pour à terme développer un écosystème territorial hydrogène complet (production / stockage / transport / usages).

STOR’Hy, un projet de stockage d’hydrogène sur le site Storengy de Cerville

Les besoins de stockage de la filière hydrogène sont différents de ceux du gaz naturel. Ils nécessitent la création de cavités de plus petite taille, adaptées aux besoins du marché de l’hydrogène d’aujourd’hui et modulables pour ceux de demain.

Le site de stockage de gaz naturel de Cerville est implanté en nappe aquifère à 500 m de profondeur. L’ambition de STOR’Hy est d’innover en construisant une nouvelle cavité saline dédiée à l’hydrogène dans les couches de sel supérieures de la nappe aquifère. Dans un premier temps, il est prévu de créer sur le site une cavité saline peu profonde, à environ 270 m de profondeur. Elle permettra de stocker 9 T d’hydrogène (soit l’équivalent de 360 pleins de bus en hydrogène).